KMS3 Distribution de l’eau : Un nouveau rendez-vous fixé en mai

Le mois de mai est le nouveau rendez-vous fixé pour la fin des travaux de la nouvelle usine de traitement d’eau potable de Keur Momar Sarr et ses renforcements en aval (Kms3). En visite suivi d’une réunion d’évaluation et de coordination sur l’état d’avancement des travaux hier, le ministre de l’Eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a demandé aux entreprises cocontractantes des marchés de tout faire pour boucler les travaux du projet au plus tard le 20 mai 2021.

Les travaux de la nouvelle usine de traitement d’eau potable de Keur Momar Sarr et ses renforcements en aval (Kms3), entamés à Thiès en décembre 2017, d’un coût global de 374 milliards de francs Cfa, mis en œuvre par le Gouvernement pour apporter une réponse durable aux lancinants problèmes de l’alimentation en eau potable de localités stratégiques, telles que Dakar, Thiès et la Petite-Côte, se poursuivent. La visite d’hier du ministre de l’Eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam, au niveau d’un des chantiers à Thiès, pour ensuite faire le point avec l’ensemble des entreprises cocontractantes des marchés, a permis de constater que «des progrès remarquables ont été enregistrés». Le ministre estime que «depuis le début du mois de mars 2021, 600 mille m3 d’eau ont été produits par l’usine Kms3. Cette quantité a servi à remplir 184 km de canalisations en diamètre d’1m 50 entre Keur Momar Sarr et Thiès et 32 km de canalisations en diamètre d’1m 600 pour l’essentiel entre Thiès et Diamnadio. Cette eau a permis de nettoyer 130 sur les 216 km de canalisations du projet Kms3». Pour simplement faire remarquer que «l’eau coule dans les canalisations du projet Kms3 et avec une très forte pression au niveau des réservoirs de Thiès». Et de se réjouir que «l’engagement qui était d’assurer la production d’eau le 31 mars a été tenu». Toutefois, précise-t-il, «l’eau actuellement disponible, produite et transportée jusqu’à Thiès, puis à Diamnadio et qui atteste que l’usine et les canalisations sont fonctionnelles, est une eau qui ne peut être distribuée en l’état pour la consommation humaine. C’est de l’eau qui est utilisée pour nettoyer, désinfecter et rincer». En clair, «l’eau produite actuellement est de l’eau qui n’est pas encore propre à la consommation». Il reste donc, selon Serigne Mbaye Thiam, «le dernier engagement qui est la disponibilité de l’eau potable à Dakar. Disponibilité qui dépend de la fin des opérations de désinfection et de rinçage des canalisations».

Nettoyage, désinfection de la conduite
Laquelle opération, d’un impératif technique et sanitaire, est, selon le ministre, «d’une grande complexité pour des infrastructures hydrauliques de ce genre et d’un très haut niveau d’exigence lié à la dimension des ouvrages», pour dire que «de telles opérations ne peuvent être bâclées ou négligées». En entendant la fin de ces dits travaux, Serigne Mbaye Thiam dit partager «les difficultés d’accès à l’eau potable que les populations éprouvent dans certains quartiers de Dakar», et de les inviter «à faire encore preuve de patience. Nous sommes très proches du but». Dans la même lancée il a demandé «aux entreprises cocontractantes des marchés du projet Kms3, à la Sones et à Sen’Eau de tout faire pour que l’eau potable produite par Kms3 puisse être distribuée au plus tard le 20 mai 2021, sous réserve qu’il n’y ait pas d’incidents techniques majeurs». Outre le nouveau rendez-vous fixé, il a lancé un message de sensibilisation à l’endroit des populations riveraines de la nouvelle conduite. «Les volumes d’eau qui sont rejetés actuellement, ne constituent pas une fuite sur les installations existantes, à savoir les conduites des usines de Ngnith, Kms1 ou Kms2. Il s’agit de rejets occasionnés par le processus de nettoyage, de désinfection de la 3e conduite de Kms. Dans quelques jours, vont commencer les opérations de désinfection. Nous invitons ,les populations à s’abstenir d’utiliser cette eau pour quelque usage que ce soit. Cette eau contient une concentration de chlore assez importante.» Et de rassurer qu’au «fil des tests, les mesures seront faites sur les rejets pour se conformer aux recommandations de l’Oms en termes de niveau de chlore». Aussi il a demandé à la Sones «de mener une vaste campagne de sensibilisation pour que les populations s’abstiennent de capter cette eau et de l’utiliser. Des dispositions sont prises au niveau de la Sones pour que cette eau rejetée ne nuise pas à l’environnement».



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