Une centaine de femmes issues de 5 groupements féminins de la commune de Thiès-Est ont de bénéficié d’une formation initiée par le mouvement Siggi Jotna, dans le cadre de sa politique d’autonomisation des femmes. Il s’agit, en effet, avec cette formation, de mieux outiller les femmes sur la transformation des produits alimentaires, mais également la fabrication de savon, la javellisation, entres autres filières… «La place de la femme ne consiste pas seulement à s’occuper du ménage, mais aujourd’hui, il est heureux de constater que nos femmes se trouvent dans tous les secteurs d’activité de la vie. On ne peut pas parler de développement sans parler des femmes. Aucun pays ne peut se développer sans l’implication de la femme», a noté Abdoulaye Dièye, président du mouvement Siggi Jotna, en marge de la cérémonie de remise d’attestations de fin de formation de ces groupements de femmes. En plus de la formation, il annonce que des mécanismes de financement pour accompagner les femmes, afin qu’elles soient autonomes, ont été trouvés. Il déclare : «Nous allons accompagner par des financements, les femmes de And Jappalé Abdoulaye Dièye (Ajad), en particulier celles de And Ligueyal Senegaal après leur capacitation. Dans ce cadre, nous avons eu des contacts avec certaines institutions financières. Cela pourrait permettre aux bénéficiaires de dérouler des activités génératrices de revenus, parce que notre mouvement place la femme au cœur de ses priorités. Car la femme a toujours occupé une place privilégiée dans le monde. Les femmes qui doivent être au foyer, mais également mères, occupent une place importante dans tous les domaines surtout dans celui du développement. Sans elles, il ne peut y avoir de développement».
Se prononçant sur l’actualité avec les évènements qui ont secoué le pays, Abdoulaye Dièye considère que «le Sénégal est réputé pays de paix, de stabilité et d’hospitalité. Pour que cela ne se reproduise plus, la classe politique doit savoir que nous avons un intérêt commun qui est le Sénégal. Et celui qui aspire à construire ne doit pas détruire». A l’endroit de la jeunesse sénégalaise, il dit la «comprendre à travers les difficultés de l’heure dues au manque d’emploi et de formation». Un problème exacerbé par «la pandémie du Covid-19 qui, depuis une année, a mis à genoux l’économie mondiale». Ce qui à ses yeux, «a occasionné des pertes d’emplois, mais surtout de sérieuses difficultés à nos Etats qui peinent à accompagner les politiques d’emploi à l’endroit de la jeunesse». Aussi de penser que le discours du président de la République à l’endroit de la jeunesse est à «saluer» parce que «c’est un message d’apaisement mais également d’espoir à l’endroit de cette jeunesse». Et de croire que «des mesures fortes vont accompagner ce discours pour trouver des mécanismes de financements et d’emplois pour accompagner la jeunesse sénégalaise». Une jeunesse à laquelle il demande «d’être ce fer de lance du développement». Dans son speech, il a demandé aux responsables politiques, leaders d’opinion, «de tirer les leçons de ce cri du cœur, pour mettre en avant et en exergue les préoccupations des populations».
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