Un grand travailleur, mais aussi un véritable Sénégalais d’adoption, a été emporté hier par la terrible maladie, laissant toutes ses connaissances tétanisées.
Parmi les dernières victimes du Covid-19 en 2020, il faudra aussi, malheureusement, ajouter le nom de André Froissard, directeur général de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css). Evacué à la suite d’une crise aiguë de maladie, il aura malheureusement rendu l’âme hier, au grand désarroi de tous ceux qui l’ont connu.
L’homme laissera un grand vide difficile à remplir, non seulement au sein de l’entreprise sucrière, mais aussi auprès de tous ceux qui le fréquentaient. A l’annonce de sa mort, des témoignages ont commencé à fuser sur sa disponibilité, son esprit d’ouverture et sa grandeur d’âme.
André Froissard, c’est environ 15 ans de Css. Travailleur acharné, il a gravi les échelons pour en devenir le directeur général. L’homme a été également l’un des concepteurs et administrateurs de Vallagri, le regroupement des agro-industries établies dans la vallée du fleuve Sénégal. Il a tellement aimé le Sénégal qu’il a fini par prendre la nationalité sénégalaise. Ses proches racontent que non-musulman, il n’a jamais hésité à financer la construction des mosquées un peu partout à travers le pays.
Louis Lamotte, son «binôme» à la Css, tout en se pliant à la volonté divine, n’a pas tari de louanges à l’endroit du disparu et tout en déplorant le vide que son absence va créer non seulement dans l’entreprise, mais aussi dans le Walo en général. «Quelqu’un ne lui soumettait pas un problème sans qu’il ne cherche par tous les moyens à le résoudre, sinon il n’était pas en paix», déclarera-t-il.
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