Candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) dont les élections auront lieu le 12 mars prochain à Rabat (Maroc), Me Augustin Senghor et sa suite ont eu des entretiens avec le chef de l’Etat et le président de la Feguifoot, Antonio Souaré.
A l’issue de son audience avec le Président Alpha Condé, le patron de la Fédération sénégalaise de football a animé un point de presse au cours duquel il a réaffirmé son engagement à s’investir en faveur d’un accord avec les candidats Ahmed Yaya et Jacques Anouma pour une candidature unique au niveau de la sous-région ouest africaine. Histoire de maximiser la chance de l’Afrique de l’Ouest de briguer pour la première fois la présidence de la Caf depuis sa création.
«Le Président Condé m’a donné sa bénédiction, son soutien…»
«Je ne regrette pas ce déplacement parce que le discours qu’il (Président Alpha Condé) m’a tenu m’a rassuré. Il m’a certes donné sa bénédiction et son soutien, mais il m’a dit aussi ce que je voulais entendre. Mon leitmotiv dans ma campagne, c’est d’aller vers un football africain uni, plus performant et plus attractif. J’ai mis en avant le mot d’unité parce que c’est important pour l’Afrique. Quand je suis rentré, il m’a parlé de panafricanisme. En ce qui concerne notre sous-région, une démarche unitaire qui aurait pu permettre de gagner plus facilement ces élections, aussi de montrer que nous sommes dans cette voie de l’intégration africaine et çà je l’ai retenu. Au sortir de cette audience de ce matin, je vais encore m’investir pour trouver un accord avec mes frères, collègues qui sont candidats, Ahmed Yaya de la Mauritanie et Jacques Anouma», a promis le candidat sénégalais.
«Unir les compétences, éviter les divergences»
Pour une candidature unique régionale, Me Senghor propose : «Au moment où la Caf traverse des difficultés, il serait bon d’unir les compétences, d’éviter des divergences ou des positionnements politiques. Moi, en tout cas, c’est ma vision. Je l’ai d’ailleurs dit au président de la Fifa. Je n’aurai aucun souci, si on arrive à un accord, à être derrière quelqu’un. Mais à condition que ce quelqu’un incarne les valeurs que moi je partage pour nous porter de l’avant, parce que la Caf est arrivée à un niveau où on ne peut pas aller plus bas, où nous avons l’obligation de nous lever. Dans le cadre de mon programme, j’ai évoqué un aspect important qui s’appelle ‘’Initiative times Africa’’ pour le football. C’est multidimensionnel. Il touche d’autres combats. Cela veut dire que nous pouvons réaliser la Caf que nous voulons par nous-mêmes et avec l’accompagnement des autres. Nous avons des potentiels, nous avons cette capacité.»
Pour ce qui est des stratégies et pistes de solution, le patron de l’instance dirigeante du football sénégalais estime qu’il faut relever certains défis. «Il y a des combats à mener, la recherche des moyens… Par exemple, la Coupe du monde en Afrique. Pourquoi doit-on attendre ? Depuis 1931, il n’y a eu qu’une seule Coupe qui a été organisée en Afrique. Et à cette époque, on disait déjà que l’Afrique ne pourra pas. Et ceux qui ont été témoins savent que ça été l’une des meilleures en 2010 en Afrique du Sud. 20 ans après, c’est mon combat. Avec mes collègues, nous devons nous battre, en faire une exigence, car c’est notre droit», a-t-il conclu.
Avec guineenews.com
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