Ces crimes ont été commis par les troupes éthiopiennes et érythréennes à Aksoum, en novembre dernier. Le massacre pourrait constituer un crime contre l’humanité, selon l’Ong qui a interrogé 41 survivants et témoins.
Des soldats érythréens ont tué «des centaines de civils» en novembre 2020 au Tigré, région du nord de l’Ethiopie en proie aux combats, accuse vendredi dans un rapport Amnesty international qui base ses affirmations sur des témoignages de survivants et sur des images de satellite de la ville d’Aksoum, une ville antique et sainte du nord du Tigré.
«Les preuves sont accablantes et mènent à une conclusion effrayante. Les troupes éthiopiennes et érythréennes ont commis de multiples crimes de guerre dans leur offensive pour prendre le contrôle d’Aksoum», affirme Deprose Muchena, directeur régional de l’Ong pour l’est et le sud de l’Afrique.
«Plus encore, les troupes érythréennes se sont déchaînées et ont méthodiquement tué des centaines de civils de sang-froid, ce qui semble constituer des crimes contre l’humanité. Cette atrocité compte parmi les pires documentées à ce jour dans ce conflit», estime-t-il.
Le Temps
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