«Beaucoup d’engagements non respectés, notamment sur les budgets et les textes de gouvernance des universités, mais aussi sur les infrastructures» : C’est le constat fait par le Saes sur la situation de l’enseignement supérieur. En conférence de presse hier, ce syndicat estime qu’est arrivée «l’heure de s’arrêter pour ne pas hypothéquer le système». Lors de cette rencontre, les membres de cette organisation ont fait savoir qu’aucune «Université n’a reçu le budget correspondant aux 200 postes d’enseignants-chercheurs ouverts par le gouvernement». S’agissant des infrastructures, ils révèlent que «le nombre de chapiteaux nécessaires pour héberger les bacheliers a été largement sous-évalué». Le Saes, qui dit avoir attiré «l’attention du ministre sur ce manquement», souligne que «par exemple à Thiès, en lieu et place des 5 chapiteaux nécessaires, le ministère en a construit deux qui n’ont été livrés qu’en septembre 2020, soit presque une année après», occasionnant ainsi «un énorme retard sur le calendrier académique». Et le constat, ajoutent-ils, est «le même dans toutes les Universités où les enseignements de l’année universitaire 2019-2020 sont encore en cours en avril 2021». Relevant qu’aucune mesure en infrastructure et en budget ne soit prévue pour l’absorption des bacheliers de 2020 qui sont 72 mille 295 contre 56 mille 030 en 2019, le Saes prédit le pire pour 2021. «Malheureusement, le pire est à venir avec l’organisation du Bac 2021 dans trois mois avec 157 mille 312 candidats, soit une augmentation de 2 203 candidats par rapport à 2020.» Face à cette situation que traverse l’enseignement supérieur, les membres de ce syndicat annoncent une mobilisation dans les semaines à venir autour de ces questions.
Par Dieynaba KANE – dkane@lequotidien.sn
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