MEDIAS Situation critique à Panapress : Les travailleurs dénoncent les «mesures de rétorsion» de la direction
L’Agence panafricaine d’information (Panapress) vit des heures difficiles. La maison est secouée par le non-paiement des salaires des travailleurs depuis 38 mois. La Direction générale «a pris des mesures de rétorsion contre les employés en grève en bloquant leurs mots de passe pour qu’ils n’accèdent plus à la plateforme de l’agence et gelé leur couverture médicale», informe le Collectif des employés de Panapress.
Les travailleurs de l’Agence panafricaine d’information (Panapress) sont dans une situation critique depuis trois années. Ces pères et mères de famille, qui sont restés 38 mois sans être payés, continuent de réclamer les arriérés de salaire. «Une bonne partie des employés de l’Agence panafricaine d’information (Panapress) a entamé ce mardi 6 avril, sa cinquième mois de grève pour obtenir le paiement de 38 mois d’arriérés contractés pendant cinq ans. Ils n’ont pas reçu de salaire depuis fin août 2020. Au cours de l’année dernière, ils n’ont perçu que deux salaires (en janvier et avril) et des demi-salaires en mai, juin, juillet et août», informe un communiqué.
Dans le document, les grévistes ont reproché à leur direction de s’adonner à des intimidations pour les faire reculer. Le Secrétaire général du Collectif des employés de la Panapress, Amadou Abdoul Sakho, informe : «La Direction générale n’a pris aucune initiative allant dans le sens de régler la crise. En revanche, elle a pris des mesures de rétorsion contre les employés en grève en bloquant leurs mots de passe pour qu’ils n’accèdent plus à la plateforme de l’agence et gelé leur couverture médicale. Ainsi, nos familles et nous n’avons plus accès aux médicaments et ne pouvons plus nous soigner dans les structures médicales. A cela s’ajoutent les intimidations et menaces de licenciement.»
Il faut rappeler que c’est la énième fois qu’un acte de ce genre est posé par le Collectif des employés de Panapress. Récemment, ils ont écrit, en fin février dernier, au Président de la Rd Congo, Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine (Ua), au Président sénégalais, Macky Sall, au président de la Commission de l’Ua, Moussa Faki Mohamat, et à la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Mme Aïssata Tall Sall. Toutes ces autorités sont informées de «notre situation, des difficultés financières que l’agence ne cesse de rencontrer depuis 2003, soit trois ans après sa relance, et du manque de perspectives dans nos carrières surtout en termes d’avancement et d’augmentation de salaires», souligne le document.
from Lequotidien Journal d'informations Générales https://ift.tt/3wyVjl7
Commentaires
Enregistrer un commentaire