«Le travail de mon gouvernement n’est pas seulement réservé aux villes urbaines, mais au plus profond du territoire national. Avec le Puma, le Pacasen, le Pudc, tous les programmes d’inclusion sociale, nous sommes au service des populations.» Le Président Macky Sall s’exprimait ainsi le mardi 15 juin 2021 à l’occasion de sa tournée économique dans le nord du Sénégal, précisément dans la région de Matam. A peine revenu à Dakar d’une tournée économique l’ayant conduit successivement au Saloum, au Boundou jusqu’au pays Tenda (Terre des Hommes), pour examiner et adopter en Conseil des ministres le projet de Loi de finances rectificative pour l’année 2021, le chef de l’Etat est reparti pendant une semaine à la rencontre des populations des régions de Saint-Louis et de Matam. Cette tournée lui a permis d’évaluer les investissements publics réalisés et engager de nouveaux programmes de développement territorial. Le Président Macky Sall est dans l’action et la mise en œuvre de sa politique d’inclusion territoriale et sociale qui lui est chère et ce, de manière effective, à travers la livraison d’infrastructures sanitaires et hospitalières, routières, d’éducation et de formation, d’approvisionnement en eau et le lancement de beaucoup de projets structurants.
En vérité, le Président Macky Sall est dans une démarche cohérente de poursuite d’une trajectoire qu’il a lui-même tracée et qui l’a porté triomphalement au pouvoir. Il est dans la logique d’une dynamique de continuation d’une méthode d’inclusion sociale et territoriale. Rappelons-nous, après avoir sillonné le territoire national et rencontré les populations, l’opposant Macky Sall, candidat à la Présidentielle, a élaboré le programme Yoonou yokkuté qu’il a proposé aux Sénégalais. La pertinence de ce programme basé sur les principes de l’approche territoriale du développement approuvé par la majorité du Peuple lui a valu sa brillante élection en 2012. A son accession à la Magistrature suprême, il a érigé, avec le Plan Sénégal émergent, cette démarche de proximité avec les populations en mode de gouvernance et de gestion du pouvoir. Il est donc dans la continuité d’une philosophie de gouvernance marquée par la centralité du Sénégalais, quel que soit son lieu de résidence. Sans conteste, le Président est le chantre de l’approche territoriale du développement ; «cette nouvelle manière de penser le développement» pour parler comme Jean Lapèze (2015). Cette approche mise en œuvre par le Président Macky Sall s’appuie sur trois piliers essentiels : (i) la promotion de la gouvernance locale pour le renforcement de la démocratie locale, (ii) l’aménagement du territoire pour la correction des disparités et autres inégalités (iii) le développement socio-économique en vue de favoriser la croissance économique et la satisfaction des besoins fondamentaux des populations. Cela est toutefois précédé d’une lecture fine du territoire à travers le recueil d’informations, le traitement, l’analyse et la synthèse de ces informations, le questionnement stratégique basé sur l’identification des problématiques locales et des enjeux pour éclairer les choix politiques. Le Programme Yoonou yokkuté, puis le Pse, opérationnalisé à travers l’Acte 3 de la décentralisation, le Pudc, Promovilles, le Puma, la Cmu, le Prodac, la Der/Fj, le Pacasen, etc. s’inspire largement de cette démarche et en relève la pertinence et l’opportunité. Le président de la République est en train de bâtir le Sénégal à partir de ses territoires en rééquilibrant toutes ses fonctions. Il s’emploie résolument à «réduire les fractures de l’ensemble du territoire en mettant fin au clivage urbain/rural par une nouvelle maîtrise territoriale basée sur un développement plus harmonieux, plus équitable, à partir des atouts, potentialités et opportunités de chaque territoire. Il offre ainsi une occasion de développement à l’ensemble des localités du pays et une possibilité de répartition plus équitable des bénéfices de l’expansion parmi les différentes couches de la population» (Macky Sall, 2014). Entre tournées économiques, inaugurations d’infrastructures, Conseils présidentiels, Conseils des ministres délocalisés et rencontres avec les autorités coutumières et religieuses ainsi que la jeunesse, le Président Macky Sall est sans aucun doute le chantre de la méthode de gouvernance axée sur la territorialité et l’inclusion sociale. Cette approche est révélatrice de la dimension de l’homme épris d’équité et de justice sociale.
Autant l’homme dégage une fermeté, autant il fait preuve de pragmatisme dans la réalisation de projets et d’humanisme propre à l’homme d’Etat au service de sa population. Le Président Macky Sall n’a jamais coupé les ponts avec l’hinterland sénégalais. Ce contact direct avec son Peuple et ses dignitaires est davantage facilité par son bilan plus qu’élogieux. Il est en effet quasi impossible de voir une contrée dans le pays qui ne porte l’empreinte indélébile de ses réalisations. «Depuis l’indépendance, il a fait ce qu’aucun Président n’a fait dans notre localité.» Tel un leitmotiv, cette phrase revient toujours quand vous écoutez le Sénégalais des profondeurs apprécier son bilan. Avec lui, le Sénégal s’est résolument engagé dans la voie de l’équité territoriale et sociale. Ainsi, la Présidentielle de 2019 s’était-elle jouée à la faveur de ce bilan exceptionnel, notamment dans le Sénégal des profondeurs. Un opposant, devenu allié, me disait ceci : «En battant campagne chez nous, nous n’osons pas nous attaquer au bilan de Macky Sall, car les populations n’hésitent pas à nous opposer ses multiples réalisations qui sautent d’ailleurs à l’œil. Il a en fait accompli le travail qui revenait à notre maire», reconnut-il. A la vérité, les partisans du Président Macky Sall n’avaient aucune difficulté à battre campagne auprès des populations, car ses réalisations l’avaient fait pour nous.
Le président de la République s’est donc inscrit dans le temps de l’action, au moment où l’opposition est sur un autre registre, les Sénégalais apprécieront… Comme à son habitude, il inaugure des réalisations structurantes, lance le démarrage de nouveaux projets utiles. En un mot, il déroule l’agenda de l’émergence du Sénégal ancré dans l’action alors que ses opposants radicaux et autres activistes s’occupent davantage de l’agenda de leur développement personnel. Qu’à cela ne tienne ! Tout se passe comme si les leçons de l’histoire ne sont pas retenues. Avant 2012, au moment où l’opposition était dans la rue et entretenait de manière radicale une dynamique de contestation, le futur Président Macky Sall sillonnait le pays pour échanger avec les populations, vivre avec elles leurs réalités quotidiennes et préparer son programme Yoonou yokkuté. Ce périple dans le Sénégal des profondeurs, disais-je, était sans aucun doute la clef de voute de sa victoire à la Présidentielle de 2012. Disons-le, point pour nous de négliger la capacité de «nuisance» des réseaux sociaux ou le poids de son opposition, cela serait une erreur monumentale. Point pour nous également de négliger les récriminations d’une certaine opinion. Fort heureusement, le président de la République prend toujours le temps de prêter une oreille attentive à d’autres sons de cloche, comme en attestent les séances de dialogue direct avec certains manifestants lors de ses tournées économiques.
Le débat suscité par cette tournée vient à éclipser la Loi des finances rectificative (Lfr) pour l’année 2021 récemment adoptée en Conseil des ministres. Pourtant, les orientations de cette Lfr sont tellement porteuses d’espoir qu’elles méritaient un meilleur traitement de la part de l’opposition et de la presse. En effet, il n’échappe à personne que le Sénégal s’est résolument engagé dans le combat contre les conséquences de la pandémie de Covid-19 à travers une stratégie de guerre sanitaire qui a généré des résultats probants. Les graves conséquences de cette pandémie ont rendu plus urgent encore le renforcement du volet «emploi des jeunes» de sa politique de relance. C’est pourquoi des réorientations budgétaires se sont avérées nécessaires. L’enjeu, c’est de «donner plus de perspectives d’emplois à la jeunesse, en favorisant ses capacités entrepreneuriales, en valorisant davantage son talent et son envie de s’épanouir socialement par le travail». Il s’agit pour le président de la République de mettre dans le budget les éléments lui permettant de respecter ses engagements vis-à-vis du Peuple et de donner une autre dimension à son ambition de toujours. A travers ses nombreuses initiatives en faveur des jeunes, «améliorer de façon substantielle et urgente les réponses aux besoins des jeunes en termes de formation, d’emploi, de financement de projets et de soutien à l’entreprenariat et au secteur informel», est l’objet fondamental du programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes (Xëyu ndaw gni) qui cible la sécurité, l’environnement, l’hygiène publique, l’éducation et la formation comme secteurs prioritaires bénéficiaires des prochains recrutements. Ainsi, 505 mille 956 personnes, jeunes et femmes, seront touchées directement par ce vaste programme triennal pour un budget global de 450 milliards F Cfa en raison de 150 milliards F Cfa par an.
De même, dans le domaine de l’éducation et de la formation, ni la subvention de 10 milliards prévue pour la généralisation des tenues scolaires ni la finalisation avec les partenaires de l’Etat du processus de création, à partir d’octobre 2021, de classes préparatoires scientifiques, au Lycée Scientifique d’Excellence de Diourbel ne semblent intéresser l’opposition qui passe visiblement à côté des questions essentielles. Ou bien elle semble être échaudée par les marées humaines qui ont accueilli partout le président de la République pour lui témoigner reconnaissance et gratitude.
Au regard de ce qui précède, il n’échappe à personne que l’agenda du Président Macky Sall donne la priorité au bien-être des populations, à l’emploi des jeunes, à l’éducation et à la formation, à l’équité territoriale et sociale ainsi qu’au «rattrapage» infrastructurel et à la performance économique. Avec ces inaugurations successives, l’on est d’ailleurs tenté de se demander comment fait-il pour conduire toutes ces réalisations et trouver les partenariats nécessaires dans un contexte de crise économique mondiale exacerbée par les conséquences fâcheuses de la pandémie de Covid-19 ? C’est certainement cette ingéniosité (excusez du pléonasme, n’est-il pas un ingénieur ?) qui explique la confiance qu’inspirent sa signature et l’attraction pour les titres du Sénégal, comme en atteste le franc succès du récent Eurobond lancé sur le marché financier international. En levant en effet 775 millions d’euros (508 milliards F Cfa), soit une souscription six (6) fois supérieure au montant recherché, le Sénégal vient de prouver que les investisseurs apprécient l’excellent comportement de son économie. Ceux-ci ont manifesté clairement leur confiance et leur adhésion aux politiques publiques menées par le président de la République.
En définitive, la population sénégalaise, avec sa maturité électorale et son profond attachement à la démocratie et à l’Etat de droit, sait et saura faire la part des choses. Elle sait choisir dans les moments décisifs. C’est pourquoi il me paraît être un non-sens de dire que le Président est en campagne électorale. Que l’opposition critique c’est normal. Elle est dans son rôle régalien. Sauf que ces critiques souvent superficielles manquent parfois d’être constructives et paraissent être peu porteuses de progrès. Pourtant, elle doit être consciente que les prochaines joutes électorales ne seront pas faciles pour elle. L’adage Sereer ne dit-il pas ceci : «Mbatta dandong ndepatir o daabane» : Il ne faut jamais attendre qu’une biche prenne une longueur d’avance sur vous, si légère soit celle-ci, pour la poursuivre. Ce serait alors peine perdue. Proposer aux Sénégalais un programme alternatif à l’excellent Plan Sénégal émergent du Président Macky Sall me semble plus productif que de s’émouvoir des tournées économiques tout à fait normales du Président. Pourtant, cette même opposition lui reprocherait de «s’enfermer dans son Palais et d’être éloigné du Peuple» s’il n’allait pas à sa rencontre. Mais elle n’est visiblement pas au bout de ses peines, car elles vont se poursuivre. Prochainement, il sera accueilli, certainement en grande pompe, dans les régions de Louga, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor où il procédera au lancement de l’Agropole Sud, des travaux de la route Sénoba-Ziguinchor et à l’inauguration du barrage d’Affiniam. Après l’inauguration du Data center de Diamniadio le 22/06/2021 et le lancement ce 24/06/2021 du Projet de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (Promoged), le Président inaugure l’Isep de Thiès ce 29/06/2021.
Pendant ce temps, sa tournée économique dans la région de Fatick est en téléchargement avec l’inauguration prochaine d’un autre joyau, le pont à péage de Foundiougne (1 300 m de longueur pour un coût de 41,6 milliards de F Cfa), le terminal pétrolier de Ndakhonga, la route Fatick-Foundiougne-Passy qui doit permettre aux véhicules poids lourds d’accéder à ce terminal pétrolier, ainsi que le Centre de formation professionnelle de Foundiougne, etc.
«Na bar» avait dit le Président lors du Conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes. Il invitait ainsi le gouvernement à plus de diligence et de célérité dans la mise en œuvre des politiques publiques pour répondre aux besoins des jeunes et des populations en général. Avec les inaugurations d’infrastructures et le lancement tous azimuts de projets d’envergure, l’exécution diligente d’une telle directive ne souffre d’aucun doute.
Lamine SARR
Secrétaire général adjoint du Gouvernement ;
2ème Secrétaire Elu du Conseil départemental de Foundiougne
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