«Je crois que c’est prématuré de parler d’échec, parce que ça vient de démarrer. Il y a toujours des réglages à faire, des points faibles et des points forts. Les dernières études montraient que seuls 20 à 25% des Asufor fonctionnaient normalement, conformément aux textes qui les régissent. Sur plus de 2 200 forages, l’Etat continuait à réparer et à renouveler des équipements en cas de panne, alors que les Asufor encaissaient les recettes. Pour les Asufor, c’est 2 ou 3 personnes qui géraient dans une opacité totale. Leurs arguments étaient qu’elles construisaient des écoles, aidaient des étudiants, entre autres activités à but social. Je suis désolé, mais c’est un détournement d’objectifs. Ces Asufor prétendent construire des écoles, alors que quand il y a des pannes de forage, elles se tournent vers l’Etat. L’argent de l’eau doit rester à l’eau. Il y a aussi des enjeux politiques, religieux et on est appelé à gérer tout ça. Pour les problèmes techniques, c’est la conséquence des actions des Asufor qui ne respectaient pas les normes. L’autorité de l’Etat doit être restaurée. Si seulement 20% de la population paient l’eau, comment l’opérateur peut payer ses factures d’électricité ? Ce sont ces populations qui ont mis en difficulté Aquatech.»
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