Certains opposants, en mal de programme et de cohérence, utilisent ces jours-ci le 3ème mandat en ressuscitant le fameux film du compatriote Sembène Ousmane, Le Mandat. Comme Ibrahima Dieng, le personnage, ils masquent leurs concussions et turpitudes en se servant eux aussi du «mandat». Et l’on assiste, comme un retour de miroir, à des hommes ou femmes politiques sans programme ni popularité, agiter «le 3ème mandat». Sauf que ces acteurs-là sont nuls et le cadre de leurs décors sans cohérence ni harmonie. Tout ce que l’on en sait, c’est qu’il faut marier la couleur et le temps : Couleur Jacuzzi d’une part, et un top chrono qui se déclenche à 9h 26 d’autre part !
En outre, c’est l’heure d’inviter plus sérieusement cette frange de personnes qui, honteusement, utilisent le manteau de la Société civile, pour jouer aux émissaires de certains opposants incapables de présenter aux Sénégalais une meilleure offre politique. Ces gens-là aboient, cherchent à faire peur, se donnent des rôles. Pauvres prétentieux !
Un homme politique sérieux doit chercher à convaincre à force d’arguments, sur la base d’un programme sérieux, au lieu d’adopter comme seule posture et pour seule arme, le dénigrement de personnes qui, elles, détiennent la légitimité populaire émanant des urnes. Cette frustration, qu’ils ne digèrent que difficilement, témoigne de leur manque de respect du suffrage d’une majorité des Sénégalais, auxquels ils cherchent désespérément à se substituer en brandissant des menaces qui cachent mal leurs inaptitudes à formuler un meilleur programme.
Quand un leader qui veut se faire respecter ment au Peuple en disant qu’il est capable, en tant que député, d’apporter des mesures destinées à relever des défis inhérents à l’économie mondiale sans en contrôler les leviers, il n’y a pas pire escroquerie politique.
Ces messieurs ne veulent pas voir, encore moins admettre les pertinentes mesures prises par son Excellence le Président Macky Sall en faveur de la lutte contre les inégalités sociales et qui ont été renforcées depuis le Covid-19, malgré le contexte de crise mondiale.
Quand on n’est pas capable de contre-argumenter dans un débat d’idées et de gens cultivés, ce n’est pas une raison, pour autant, de verser dans l’arrogance et la cécité volontaire. N’empêche, on ne pourra pas arrêter la mer avec ses maigres bras, surtout quand on n’a pas les épaules pour.
Souleymane NDIAYE
Bby
L’article Les caprices de l’opposition s’expliquent par un manque d’offre politique sérieuse est apparu en premier sur Lequotidien - Journal d'information Générale.
from Lequotidien – Journal d'information Générale https://ift.tt/tlBZqrj
Commentaires
Enregistrer un commentaire