L’ancien directeur du Coud continue de clamer son innocence devant les accusations de viol de sa femme de ménage. Il a cette fois-ci tenu à déclarer devant ses nombreux partisans : «Je jure sur le Saint Coran que je n’ai jamais violé ma domestique. J’ouvre quotidiennement le Saint Coran, surtout quand je suis dans des difficultés. Je le maîtrise bien. J’ai appris le tajwide, donc je ne vais pas jouer avec.» Dans la foulée, M. Ndour lance un défi à ses accusateurs pour qu’ils en fassent de même. «Je leur demande de prendre le Coran et de jurer si les choses dont ils m’accusent sont vraies. Et je suis convaincu qu’ils ne le feront jamais», défie l’ancien directeur du Coud.
Poursuivant ses propos devant ses militants qui sont venus massivement apporter leur soutien indéfectible à leur mentor, Sitor soutient encore : «Je sais que beaucoup de gens croient à cette fausse histoire. Juste vous dire, je ne pardonne à personne sur cette affaire et le jour du jugement dernier Dieu jugera. Donc, je vous donne rendez-vous là-bas.»
Les membres de l’Association des femmes juristes sénégalaises (Ajs) n’ont pas été épargnées par Monsieur Ndour. Selon lui, il a été très déçu par ces féministes. «Moi, ça fait longtemps que je n’ai pas entendu cette formation. Elles profitent de cette occasion pour refaire surface. Je ne peux pas comprendre ces femmes juristes, avec leur niveau d’études élevé, contester le verdict sans pour autant détenir des preuves palpables», a déclaré le responsable politique, avec beaucoup de dégoût, lors de son point de presse.
Il a tenu à préciser que c’est la dernière fois qu’il va aborder ce dossier, car il y a d’autres choses plus importantes devant lui. «Mon dossier a toujours été vide. Il n’y avait aucune preuve qui pouvait m’accabler. Mais, vu l’ampleur que les médias avait donnée à l’affaire, humainement il fallait que le juge me place sous mandat de dépôt. J’étais sûr et certain que s’il y a procès, je serais acquitté et c’est ce qui a été fait», se réjouit-il.
Sitor Ndour termine par dire : «C’est la raison pour laquelle j’ai toujours été serein et calme. Je pouvais même ne pas donner des explications, car la justice a déjà tranché. Mais comme nous sommes entourés de personnes de mauvaise foi, il fallait tout éclaircir.»
Correspondante
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