Le Conseil d’administration se félicite des travaux du projet Kms3 réalisés à 97%. La mise en service industriel constitue la prochaine étape du projet qui va alimenter en eau potable les régions de Thiès et Dakar, ainsi que toutes les localités traversées par la conduite d’eau de cette usine.
La Direction générale et le Conseil d’administration de la Sones sont allés constater hier, la finalisation des travaux de Kms3. Il s’agit de l’usine de production d’eau potable située à plus de 200 km de Dakar et qui est appelée à alimenter les populations de Dakar et de Thiès en eau potable.
«Le taux de réalisation du projet est à ce jour à 97%», se félicite le directeur de l’Hydraulique, par ailleurs représentant du Conseil d’administration de la Sones, Harouna Kalidou Gaye.
A ce propos, indique Charles Fall, la phase de mise au point du projet Kms3 est terminée. «Nous sommes en plein mise à régime. Nous avons testé les ouvrages pris séparément et les tests ont été concluants jusqu’à ce jour. Nous nous apprêtons à tout ce qui est mise en service industriel, c’est-à-dire commencer à envoyer l’eau dans les conduites d’eau», a détaillé le Directeur général de la Sones. Il espère que l’eau pourra profiter aux populations des régions de Thiès, Dakar et de l’ensemble des localités traversées par la canalisation d’ici la fin du premier semestre 2021. «C’est une phase assez complexe, les opérations très délicates. Lorsque nous aurons terminé ici, sur le site de Kms3, qui est énergisée, nous allons commencer à nettoyer les conduites qui font 216 km de canalisation et 1,5 m de diamètre. C’est à peu près 1 milliard maximum de litres d’eau qu’il nous faut pour rincer tous ces conduites et vidanger l’eau au niveau de certains exécutoires que nous avons identifiés», a ajouté Charles Fall. Il poursuit : «C’est après cela que nous allons remplir à nouveau les conduites, y remettre autant de quantité d’eau en y ajoutant du chlore pour désinfecter. C’est en ce moment que l‘on pourra mettre l’eau à la disposition des populations pour consommation. Il s’agit quasiment du dernier virage de la réalisation de Kms3. Dans un premier temps, les techniciens injecteront au minimum 100 millions de litres d’eau. Cependant, cela ne signifie pas que la capacité minimale ne peut pas être mobilisable, cette capacité étant de 200 millions de litres d’eau. En effet, pour renvoyer 200 millions de litres d’eau jusqu’à Dakar, il faut un suppresseur pour booster l’eau à partir de Mékhé et pour des raisons topographiques et techniques, les travaux du suppresseur viennent de démarrer.» «Dans 15 jours, les 100 mille autres m3 seront mobilisés, mais pour le moment c’est 100 mille et ces 100 mille vont impacter directement le réseau existant, c’est à-dire tous les quartiers qui jadis n’avaient pas d’eau h24/j7», a indiqué Charles Fall.
La phase-test, qui a démarré, devrait finir à la fin du mois de mars et ce n’est qu’à partir de là que l’eau pourra être à la disposition des populations.
Le coût du projet est estimé à 294 milliards de francs Cfa sans compter l’apport de l’Etat composé entre autres, de la libération des encours, la prise en charge des importations, des contrats de marchés, des taxes… évalué à 50% du coût du projet Kms3, selon le Directeur général de la Sones. In fine, le projet d’usine d’eau potable de Kms3 va coûter plus de 300 milliards de francs Cfa.
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