CAN 2021 Derniers matchs des Lions contre le Congo et l’Eswatini : Aliou Cissé «partagé» entre une revue d’effectif et une revue des fondamentaux

Quand une équipe est qualifiée à une Can avant la limite, une question revient au rebond : faut-il opter pour une revue d’effectif ou huiler les automatismes ? Et là où il est, Aliou Cissé doit être partagé entre la montée en puissance des jeunes pousses qui frappent à la porte de la Tanière et le jeu des Lions qui reste à parfaire.

Dans un mois, jour pour jour, le Sénégal va attaquer la dernière ligne droite des éliminatoires de la Can 2021. C’est ainsi que la bande à Sadio Mané va se déplacer au Congo Brazzaville le 26 mars, avant de terminer à la maison par l’Eswatini, le 30 mars.
Déjà qualifiés pour «Cameroun 2021», les Lions vont jouer deux matchs sans enjeu, même s’il faut relativiser par rapport au classement Fifa. Evidemment, quand une équipe est qualifiée avant la limite, chaque fois une question revient au rebond : faut-il opter pour une revue d’effectif ou huiler les automatismes ?
Mais là où il est, Aliou Cissé doit sûrement être partagé entre la montée en puissance des jeunes pousses qui frappent à la porte de la Tanière et le jeu des Lions qui reste à parfaire.
Justement, arrêtons-nous sur le jeu des Lions pour constater comme tout le monde que Aliou Cissé a du boulot à ce niveau. Si certains aiment parler «d’absence de fond de jeu», le vrai débat se situe au niveau du respect des fondamentaux par rapport à une discipline comme le foot qui évolue chaque jour et qui est devenu une vraie science pour les coaches à même de savoir transmettre leurs consignes sur le terrain.
Mais les joueurs ont aussi leur responsabilité. Surtout ceux qui ont un vécu dans le milieu du professionnalisme et qui doivent «accompagner» leur coach dans sa volonté de donner une identité de jeu à l’Equipe nationale.
Sinon comment comprendre l’absence d’un «circuit préférentiel» quand le Sénégal attaque ? Il y a aussi les déchets notés dans les transitions rapides et l’absence de jeu de couloir à même de mettre en valeur nos latéraux devenus inexistants sur les centres ou les dédoublements. Et pour huiler tout cela, les Lions ont encore besoin de beaucoup jouer ensemble. Les deux derniers matchs des éliminatoires s’offrent ainsi comme une opportunité ; même si d’ici à la prochaine Can d’autres matchs de préparation sont prévus.
Mais Aliou Cissé, qui forcément devrait penser à une politique de rajeunissement, devra aussi se pencher sur le cas de ces jeunes qui font «toc toc» à la porte de la Tanière. Ils sont nombreux ; on ne va pas tous les citer. Mais retenons un nom : il s’agit de Sofiane Diop.

La priorité Sofiane, la menace Deschamps
Inconnu il y a quelques années, le jeune milieu offensif de Monaco a crevé l’écran récemment en domptant les champions de France dans leur jardin à travers une prestation XXL, avec à l’arrivée un superbe but. Au-delà de son talent, si nous nous intéressons à ce jeune franco-sénégalais de 20 ans, de père sénégalais et de mère marocaine, c’est parce qu’il a un profil qui manque à l’entrejeu des Lions.
En effet, depuis «Coach Cissé» cherche cet oiseau rare, à savoir un milieu offensif à même de donner de la fluidité au jeu avec cette capacité à servir de bonnes balles aux «flèches» Sadio Mané et Ismaïla Sarr.
Evidemment, convaincre Sofiane Diop de rejoindre la Tanière ne sera pas une mince affaire. Même si on sait que ce genre de dossier se traite dans la discrétion entre les Fédéraux, sa famille et le concerné.
Mais une chose est sûre, le natif de Tours, qui a joué chez les Bleus en petites catégories, sera scruté lors de ses prochaines sorties avec Monaco. Et un certain Didier Deschamps ne va pas manquer de poser son regard sur ce jeune prodige. Le sélectionneur des Bleus ayant plusieurs fois «dribblé» le Sénégal concernant le dossier des binationaux.



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