«Quand nous avons démarré en 2015, jusqu’en 2017, il y avait trop de soucis, parce que la production permettait de gérer. Depuis 2018, on a un problème de réseau. Et plus précisément dans la zone de Ndangane qui se trouve en bout de réseau. Cette situation est due au fait qu’à partir de 2017, il y a eu le projet des îles du Saloum qui n’avait pas prévu la phase en amont, c’est-à-dire quand on fait du projet qui consomme énormément d’eau, il faut renforcer la production. Il y a eu manque de renforcement de la production malgré la forte demande dans les localités de Bassoul, Djirnda et Dionewar. L’eau est aspirée par cette grosse conduite qui fait que nous avons des épisodes de manque d’eau, particulièrement à Ndangane et Yayème. A partir de mai, la situation est redevenue à la normale jusqu’en 2019. La pénurie a recommencé de janvier à avril. L’Etat a mis en place un projet appelé Peamir avec un financement de la Banque mondiale parce que faire un forage coûte très cher. Les travaux doivent se réaliser en 18 mois. Aujourd’hui, si la question n’est pas résolue à 100%, une bonne partie de Yayème est alimentée en eau. Avant octobre 2021, on espère que les travaux seront terminés. Et la situation va beaucoup s’améliorer.»
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